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La quantité énergie électrique produite au cœur du désert australien est équivalente à celle générée par une petite centrale nucléaire. Ce qui fait toute le valeur de cette nouvelle génération de turbines, c’est l’adjonction de filtres nanocatalytiques. Ces filtres à particules, eux-mêmes issus d’une recherche récente, sont appelés à participer activement à la réduction de la pollution atmosphérique globale, à la proportion de la taille du parc de tours qui ne cesse de croître. La présence de ces filtres dans les tours ralenti substantiellement la vitesse de circulation du courant d’air généré au sein des tours, pourtant accéléré par effet Venturi. Les promoteurs de ces usines atmo-électriques ont accepter cette réduction de productivité de leurs usines contre le payement d’une aide gouvernementale financée par la taxe de pollution de l’ONU, appelée aussi taxe Chirac. Ces tours dites passives, sont réputées pour avoir qu’un faible impact environnemental, selon leurs concepteurs.
Ce dernier argument de laisse pas les associations non gouvernementales de protection de l’environnement et de la biodiversité indifférentes. "La technologie est tentante. Mais le principe de précaution aurait du présider à la conception de cet appareil industriel : nous n’avons aucun recul pour évaluer l’impact d’une telle circulation artificielle de masses d’air qui n’auraient jamais du être mélangées, que l’on parle d’échelle régionale ou planétaire. Cette estimation est encore plus flou si on y ajoute des impacts sur de grande durées..." s’inquiète le porte-parole de Diversified Life Foundation. Mais, encore une fois, les intérêts économiques auront été les plus forts.
© Olivier Parent - prospective.lecomptoir2.pro
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